Las ideas: su política y su historia

La teoría de los climas en Montesquieu, Hume y Voltaire. (Un problema de gramática histórica del Siglo de las Luces)

The Theory of Climates in the Works of Montesquieu, Hume and Voltaire (A Problem of Enlightenment’s Historical Grammar)

Jean-Patrice Courtois

La teoría de los climas en Montesquieu, Hume y Voltaire. (Un problema de gramática histórica del Siglo de las Luces)

Araucaria. Revista Iberoamericana de Filosofía, Política y Humanidades, vol. 18, núm. 36, pp. 131-163, 2016

Universidad de Sevilla

Resumen: La théorie des climats se concibe aquí como la oposición entre una visión estándar y una visión renovada de dimensión medioambiental (las relaciones entre territorios y pueblos, entre un ambiente geográfico y los sistemas morales, políticos, estéticos). La versión estándar asigna negativamente la transferencia de lo físico a lo moral desde un territorio provisto de características físicas mediante el sesgo del determinismo basado en la noción de causa. Se ha de remplazar el nexo de la causalidad por las nociones de correlación o de conexión (Hume/Montesquieu), las únicas que autorizan pensar lo particular en política. La teoría de la historia proporciona aquí un ejemplo de la disputa entre dos concepciones de la teoría de los climas (Voltaire/Montesquieu).

Palabras clave: teoría de los climas, causa, correlación, determinismo, geografía, medio ambiente, historia, Montesquieu, Hume, Voltaire.

Abstract: In this paper, the theory of climates is understood as the opposition between a standard model and a renewed one with an environmental dimension (the relationships between territories and peoples, between a geographic environment and moral, political and aesthetic systems). The standard model ascribes the transfer of physical attributes to moral ones in a negative way from a territory with physical characteristics through a determinism based on the notion of causality. It is necessary to replace the notion of causality with that of correlation or connection (Hume / Montesquieu) as only such notions enable a conception of the singular in politics. The theory of history is an example of the conflict between two conceptions of the theory of climates (Voltaire / Montesquieu).

Keywords: theory of climates, causality, correlation, connexion, environmental dimensions, Montesquieu, Hume, Voltaire.

Referencias

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Notas

1 Traducción de Esteban Anchustegui Igartua y Julen Mesonero Sánchez. Revisión de Guiomar Hautcoeur.
2 (jpcts@orange.fr). Jean-Patrice Courtois, especialista en literatura y filosofía de la Ilustración, ha publicado Inflexions de la rationalité dans l’Esprit des lois - Ecriture et pensée chez Montesquieu, Paris, PUF, 1999 y numerosos artículos sobre Montesquieu, entre ellos “Le climat chez Montesquieu et Rousseau”, L’Evénement climatique et ses représentations (XVIIe-XIXe siècle) — Histoire, littérature, musique et peinture, dir. E. Le Roy Ladurie, J. Berchtold, J. P. Sermain, Paris, Desjonquères, “L’Esprit des lettres”, 2007, pp. 157-180. Se ocupa de las relaciones entre estética, filosofía, medio ambiente y ecología. Es Maître de Conférences Habilité à l’Université Paris-Diderot Paris 7 y enseña estética, literatura y filosofía.
3 Aquí no podemos explicar, por falta de espacio, los límites de esta periodización ni detallar las distintas doctrinas. Aquí no se plantea más que el cuadro de la reflexión. Para más información me remito a mi Habilitación, titulada Le Climat des philosophes – Essai sur la théorie des climats à l’Âge classique, Paris-Diderot, 2010.
4 Sobre Hipócrates, ver Jean-François Staszak, La Géographie d’avant la géographie – Le climat chez Aristote et Hippocrate, Paris, L’Harmattan, 1995, y sobre Montesquieu, ver Georges Benrekassa, La Politique et sa mémoire; le politique et l’historique dans la pensée des Lumières, Paris, Payot, 1983 – Catherine Larrère, “Galiani lecteur de Montesquieu”, Eclectisme et cohérence des Lumières (Mélanges à Jean Ehrard), Paris, Nizet, 1992, pp. 97-109 – Jean-Patrice Courtois, “Le physique et le moral dans la théorie du climat chez Montesquieu”, Le Travail des Lumières – Pour Georges Benrekassa, eds. C. Jacot-Grapa, N. Jacques-Lefèvre, Y. Seité et C. Trévisan, Paris, Champion, 2002, pp. 139-156 et “Le climat chez Montesquieu et Rousseau”, L’Evénement climatique et ses représentations (XVIIè-XIXè siècle) – Histoire, littérature, musique et peinture, dir. E. Le Roy Ladurie, J. Berchtold et J.P. Sermain, Paris, Desjonquères, “L’Esprit des lettres”, pp. 157-180.
5 La primera vez que aparece esta expresión, que yo sepa, es en Roger Mercier, “La théorie des climats: des “Réflexions critiques” à “L’Esprit des lois””, Revue d’Histoire Littéraire de la France, Armand Colin, LIII, enero-marzo 1953, N° 1, pp. 17-37 et LIII, abril-junio 1953, N° 2, pp. 159-174. Los primeros modelos teóricos, por orden de publicación, aparecen en el libro fundamental de Clarence J. Glacken, Traces on the Rhodian Shore. Nature and Culture in Western Thought from Ancient Times to the End of Eigteenth Century, Berkeley / Los Angeles, University of California Press, 1967 traducido al francés con el título Histoire de la pensée géographique, realizado por Tina Jolas e Isabelle Tarier, Paris, Editions du C.T.H.S. (Comité des travaux historiques et scientifiques), 4 tomos, 2000-2007, incluyendo un volumen completo para la Antigüedad y para el siglo XVIII, titulado “Culture et environnement au XVIIIè siècle”, abreviado en adelante como HPG, y el libro de Mario Pinna, La teoria dei Climi – una falsa dottrina che non muta da Ippocrate a Hegel, Roma, Memor. Società Geografica Italiana, vol. 41, 1988. También se puede leer a Mario Pinna en francés, “Un aperçu historique de la “théorie des climats””, Annales de Géographie, année 1989, Volume 98, N° 547, pp. 322-325 y “Les géographes et la protection de l’environnement pour l’écologie mais contre les écologistes”, Annales de Géographie, Année 1991, Volume 100, N° 557, pp. 64-75.
6 Mario Pinna, “Un aperçu historique de “la théorie des climats””, Annales de Géographie, Année 1989, Volume 98, N° 547, pp. 322-325, p. 322. Recordemos que para Mario Pinna la teoría de los climas es “una falsa dottrina”.
7 Pierre Gourou, “Le déterminisme physique dans “L’esprit des lois””, L’Homme, Año 1963, Volumen 3, N° 3, p. 5-11. Et Pierre Bourdieu, “Le Nord et le Midi: contribution à une analyse de l’effet Montesquieu”, Actes de la Recherche en Sciences Sociales, “L’identité”, noviembre, pp. 21-25.
8 Art. cit., pp. 5, 7 y 9.
9 Art. cit., pp. 21, 22 y 24.
10 Art. cit., p. 9.
11 Pierre Gourou, art. cit., p. 6.
12 Jean Gayon, “La biologie entre loi et histoire”, Philosophie, Minuit, N° 38, junio 1993, pp. 30-57, p. 32.
13 Jean-Patrice Courtois, Inflexions de la rationalité dans l’Esprit des lois, Paris, PUF, 1999, Primera parte, “La généralité de la loi”, pp. 17-103 y en particulier pp. 18-34.
14 Esprit des lois, “Préface”, § ٣, ٤ y ٦, p. ٥; en adelante abreviado como EL. Louis Althusser había visto bien que Montesquieu fue el promotor de la “ciencia” nueva: “Si Montesquieu n’est pas le premier qui conçut l’idée d’une physique sociale, il est le premier qui voulut lui donner l’esprit de la physique nouvelle […]” – mais qui n’oublia pas de rappeler qu’Helvétius voyait en Montesquieu “le ‘tour d’esprit’ de Montaigne”, lo que Althusser glosa diciendo: “Comme Montaigne, et tous ses disciples, ramasseurs d’exemples et de faits quêtés dans tous les lieux et tous les temps, il se donnait pour objet l’histoire entière de tous les hommes qui ont vécu”, Montesquieu - La politique et l’histoire, Paris, PUF, 1974 (1959), respectivamente p. 15 y p. 13.
15 John Arbuthnot, Essay concerning the Effects of Air on Human Bodies, Londres, 1733. Montesquieu seguramente la la conoció y la Academia de Burdeos poseía la traducción de Boyer de Prébandié, Essai sur les effets de l’air, publicada en 1742, cf. Robert Shackleton, Montesquieu – Biographie critique, Saint-Martin-d’Hères, Presses Universitaires de Grenoble, 1977, p. 239.
16 Jean Gayon, art. citado, p. 32. El neologismo “biología” es introducido por Burdach en una nota marginal de un tratado de medicina en 1800, y poco después por Treviranus Alemania y Jean-Baptiste Lamarck en Francia en 1802, cf. Nota 2, p. 30. Es el antiguo artículo de Marc Kleinel el que previamente marcó su origen en una nota de Lamarck, “Sur l’origine du vocable “biologie””, Archives d’anatomie, d’histologie et d’embryologie, t. XXXVII, 1955, pp. 105-114, como se ve en Wolf Lepenies que cita este artículo en Qu’est-ce qu’un intellectuel européen? – Les intellectuels et la politique de l’esprit dans l’histoire européenne, Paris, Seuil, 2007 (Lecciones en el Collège de France de 1991-1992), Quinta lección, “L’histoire naturelle et l’histoire de la nature: au seuil de la modernité”, pp. 134-170, p. 138.
17 Pierre Bourdieu, art. citado, p. 21.
18 A diferencia de Pierre Gourou, que no cita ninguno de los tres primeros libros “modernos” sobre Montesquieu publicados antes de su artículo (Starobinski, Louis Althusser, Robert Shackleton), Pierre Bourdieu cita Pierre Gourou, pero no a Numa Broc, quien, sin embargo, discute las tesis de Gourou en el artículo que considera la cuestión de un Montesquieu “padre de la geografía” y al que responde negativamente porque L’Esprit des lois manifiesta “la préponderance des causes historiques et politiques sur les causes physiques”, cf. Numa Broc, “Peut-on parler de géographie humaine au XVIIIe siècle en France?”, Annales de Géographie, Année 1969, Volumen 78, Número 425, pp. 57-75, p. 74.
19 Pierre Bourdieu, art. cit., p. 21.
20 Pierre Bourdieu, art. citado, p. 24.
21 Christian Licoppe, La Formation de la pratique scientifique – Le Discours de l’expérience en France et en Angleterre (1630-1820), Paris, La Découverte, 1996.
22 Esta vez no se trata de la dificultad que tiene la geografía con la cuestión del determinismo; se trata de la dificultad que tiene la sociología con uno de sus supuestos fundadores, lo que la expresión de Bourdieu, la “naciente ciencia social” puede permitir tener en cuenta. Para un análisis más detallado, me remito a Climat des philosophes, HDR, 2010, en espera de la próxima publicación del libro.
23 No la encontramos como tal, e incluso se encuentra criticada en Jean Starobinski, Louis Althusser, Robert Shackleton y Numa Broc.
24 Histoire de la pensée géographique, edición citada, tomo IV, p. 104. Se lo puede ver confrontando las diferentes secciones relativas a Montesquieu de su tomo IV, “Culture et environnement au XVIIIe siécle”, Capítulo ١٢ “Le climat, les mœurs, la religion et le gouvernement”: de la Sección ٤, “Sur Montesquieu en général”, pp. 103-108, a la Sección 9, “Constructions à partir des travaux de Montesquieu, Buffon et Hume”, pp. 142-156. Véase especialmente la sección 6, titulada precisamente “Un autre visage de Montesquieu”, pp. 118-127.
25 Teofrasto, Caractères, traducción de Nicolas Waquet del texto griego establecido por J. Rusten (Loeb Classical Library), Paris, Payot & Rivages, 2010, Preámbulo, 1, p. 15.
26 Georges Benrekassa, La Politique et sa mémoire, Paris, Payot, 1983, en “D’une naturalité du savoir politique: Montesquieu et le problème des déterminations géographiques”, pp. 205-226, et “Théorie des climats et politique naturelle: le déplacement matérialiste de l’objet du savoir politique”, pp. 227-256, p. 227.
27 Antoine Furetière, Dictionnaire Universel, 3 tomos, La Haye et Rotterdam, Arnout & Reinier Leers, 1690 (Genève, Slatkine Reprints, 1970), tomo 1, “Climat”, s.p. Robert Shackleton recuerda muy bien el anclaje del significado “situación geográfica”, sin dar más detalles, como era habitual en el siglo XVII. Él aporta dos hitos: 1) Corneille, Agésilas, 1666, vv. 1741-42, “Des climats différents la nature est diverse:/ La Grèce a des vertus qu’on ne voit point en Perse” – et 2) La Bruyère, Les Caractères, 1688, “la raison est de tous les climats”, citado p. 239. Añadió, para aumentar el intermedio cronológico, Boileau, Art poétique, 1674, “Conservez à chacun son propre caractère./ Des siècles, des pays, étudiez les mœurs./ Les climats font souvent les diverses humeurs”, ed. Jean-Pierre Collinet, Poésie, Paris, Gallimard, 1985, Chant III, vv. 112-114, p. 243.
28 Hay que tener en cuenta que, significativamente, sólo para el gran libro de C.J. Glacken, L’Antiquité et le XVIIIe siècle, se dedica un volumen completo, los Tomos 1 y 4. Se planificaron otros volúmenes sobre las transformaciones de los siglos XIX y XX, pero Glacken desapareció antes de su aplicación. La publicación en francés de este libro, aunque con retraso, entre 2000 y 2007, es un acontecimiento que hay que señalar.
29 Ver mis dos artículos citados en la Nota 2 y Le Climat des philosophes, documento citado.
30 David Hume, Essais moraux, politiques et littéraires et autres essais, traducción de Gilles Robel, Paris, PUF, 2001, pp. 406-425, p. 406. En adelante, abreviado como DCN.
31 DCN, p. 407.
32 DCN, p. 410. Sabemos que Hume critica la expresión de la causalidad en la naturaleza, conjunción más que conexión, cf. “De l’idée de connexion nécessaire”, Enquête sur l’entendement humain, section VII, Segunda parte, ed. Michelle Beyssade, Paris, Flammarion, 1983, pp. 125-146. En las dos primeras ediciones, la sección VII llevaba por título “L’idée de pouvoir ou de connexion nécessaire”.
33 Hipócrates, por muy otras razones, hacía lo mismo, haciendo variar el lugar de residencia de un mismo pueblo, siendo Europa/Asia cada lado del corte fundamental: “En voici une grande preuve: ceux qui en Asie, Grecs ou Barbares, ne sont pas soumis à un maître mais sont gouvernés par leur propres lois et subissent des épreuves pour leur propre compte, ceux-là sont les plus combatifs de tous; car les dangers, ils les affrontent pour eux-mêmes […]”, Airs, Eaux, Lieux, ed. Jacques Jouanna, Œuvres complètes, tomo II, 2ª parte, Paris, Les Belles Lettres, 2003 (1996), Capítulo 16, 5, p. 229. Como ocurre a menudo en la historia de la filosofía, argumentos con estructura similar sirven a posiciones diferentes. Aquí se cruzan el fundador del “déterminisme mésológique” con el oponente del determinismo climático en el siglo XVIII.
34 A este argumento, el abad Du Bos, objetándose a sí mismo, respondió: “Enfin il est arrivé de si grands changements dans l’air de Rome et dans l’air des environs de cette ville depuis les César, qu’il n’est pas étonnant que les habitants y soient à présent différents de ce qu’ils étaient autrefois”, Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, ed. Dominique Désirat, Paris, Ensb-a, 1993 (la edición de 1755 se basa en la de 1719 con las correcciones a mano de Du Bos de 1740), Segunda parte, Sección 16 “Objection tirée du caractère des Romains et des Hollandais. Réponse à l’objection”, pp. 260-264, p. 261. Durkheim utiliza el argumento de las contra-relaciones a modo de hipótesis general en su registro de l’Anthropogéographie de Ratzel (1882-1891), preservando el libro de una lectura determinista. No podemos, decía, dar cuenta de los “traits constitutifs des types sociaux” por las “influences telluriques”: “Comment d’ailleurs, serait-ce possible, puisque les conditions géographiques varient d’un lieu à l’autre, alors qu’on trouve des types sociaux identiques (abstraction faite des particularités individuelles) sur les points les plus divers du globe”, en L’Année sociologique, 3er año, Paris, Alcan, 1900, Sección sexta: “Morphologie sociale”, I, Les migrations humaines, edición electrónica de Michel Côté.
35 “Mais quand une espèce particulière d’événements a toujours, dans tous les cas, été conjointe à une autre, nous n’hésitons pas plus longtemps à prédire l’une à l’apparition de l’autre et à employer ce raisonnement qui peut seul nous apporter la certitude sur une question de fait ou d’existence. Nous appelons alors l’un des objets cause et l’autre effet. […] après la répétition des cas semblables l’esprit est porté, par habitude, à l’apparition d’un événement, à attendre celui qui l’accompagne habituellement et à croire qu’il existera”, Enquête sur l’entendement humain, édition citée, Section VII, Segunda parte, p. 142.
36 EL, XIX, 4, p. 329.
37 Es, por supuesto, una causa acción que argumentan tanto Montesquieu como Hume (de ahí el primer título de la Sección VII sobre la idea de “poder” o conexión necesaria). En este sentido, la experiencia a la vez divertida de la lengua de las ovejas es, al menos, en el canal fisiológico de la correlación local del espacio, un intento de legitimar causalidad en juego por una causa de tipo acción. Sur la physiologie au XVIIIe siècle, cf. entre otros, DHS, Paris, PUF, N° 23, 1991, “Physiologie et médecine”.
38 Cf. La crítica acerca del “tono uniforme” a propósito de las novelas o comedias, en Ouvres complètes, volumen 9, Oxford, Voltaire Foundation, 2006, Ouvres et écrits divers, 2 tomos, tomo 2, Essai sur le goût, ed. Annie Becq, p. 494; en adelante abreviado como EG.
39 Recuérdese además la “contradiction dans les caractères de certains peuples du midi” que prácticamente abría el Libro XIV sobre el clima: la contradicción es, por definición, la impugnación de una constancia en la correlación, puesto que dos correlaciones se asientan en el mismo canal. Y en comparación con los “bárbaros” del Norte del libro del Norte XIV, los que se quedaron sabían “par le seul bon sens attaché aux fibres grossières de ces climats”, XIV, lo que significa que, si leemos el Libro XIV conjuntamente con el Libro XIX, el poder del aire influye en las fibras, igual que afecta en el factor de una menor densidad legislativa e institucional entre los romanos. Como lo hace la diferencia entre pueblos “barbaros”, “pequeñas naciones que pueden unirse” y “salvajes” o “pequeñas naciones dispersas”, cf. EL, XVIII.
40 “Quoique chaque effet dépende d’une cause générale, il s’y mêle tant d’autres causes particulières que chaque effet a en quelque sorte une cause à part […]”, EG, Sección adicional, “Des règles”. Cf. también la “multiplicidad de causas” que “pueden producir un sentimiento”, p.
41 “Ce qui fait ordinairement une grande pensée, c’est lorsqu’on dit une chose qui en fait voir un grand nombre d’autres, & qu’on nous fait découvrir tout-d’un-coup ce que nous ne pouvions espérer qu’après une grande lecture”, EG. Este es el estilo de Florus que “nous représente en peu de paroles toutes les fautes d’Annibal”, ibid. Historiador menor, reeditado 52 veces entre 1650 y 1699, muy glosado en Juilly, donde Montesquieu realizó sus estudios y señalado por Stendhal como uno de los maestros de estilo de Montesquieu, cf. Annie Becq, Note 19, p. 492. Ver el destacado artículo de Jacques Proust, “Poétique de l’Esprit des lois”, Spicilegio moderno, 9, 1978, pp. 3-17, recogido en L’Objet et le Texte, Genève, Droz, 1980, pp. 295-311. Pero Mme. de Staël ya lo había visto antes: “Montesquieu, Pascal, Machiavel sont éloquents par une seule expression, par une épithète frappante, par une image rapidement tracée, dont le but est d’éclaircir l’idée, mais qui agrandit encore ce qu’elle explique”, De la littérature, éd. Axel Blaeschke, Paris, Garnier, 1998, Primera parte, Capítulo IX “De l’Esprit général de la Littérature chez les Modernes”.
42 EG, p. 491. Cf., sobre la conexión de las cosas, Jean Ehrard, “La ‘cadena’ de l’Esprit des lois”, en L’Esprit des mots, Genève, Droz, 1998, pp. 179-192.
43 EG, p. 491.
44 Edición citada, Sección VII, Segunda parte, p. 141.
45 Edición citada, Sección VII, Primera parte, p. 127.
46 Défense de l’Esprit des lois, dans De l’Esprit des lois, édition Robert Derathé, Paris, Garnier, 1973, 2 tomes, tome 2, Seconde partie, p. 429. El “bon sens” de Montesquieu no está aquí tan alejado del de d’Holbach si se tiene en cuenta la distinción que hace en la Défense entre “ciencias religiosas” y “ciencias humanas”, pero sin la carga polémica; cf. d’Holbach, Le Bon Sens ou Idées naturelles opposées aux idées surnaturelles, Londres, 1772, para quien el “bon sens” es une “portion de Jugement suffisante pour connaître les vérités les plus simples” situándose totalmente contra la teología que se caracteriza por “ignorance des causes naturelles réduites en système”, Prefacio, p. I y II.
47 René Pomeau, Prefacio a André Versaille, Dictionnaire de Voltaire par lui-même, Bruselas-París, Complexe, 1994, p. X. La erudición de Voltaire fue respondida desde el siglo XVIII, por ejemplo por el famoso jesuita Nonnotte, cf. Dictionnaire philosophique, 1764, dir. Christiane Mervaud, Oxford, Voltaire Foundation, 1994, tomos 35-36, Introducción, pp. 3-278, Sección 3 “La présence du “déjà dit””, pp. 61-96, p. 63. Toda erudición suscita esta clase de revisiones y de sobrepuja: no entraremos en este debate, ni en este empeño.
48 La falta de orden y método es el topos que abre, o cierra mediante la variante de repetición, todas las críticas. En el orden cronológico: “le défaut continuel de méthode dans cet ouvrage” “trop souvent des saillies où on attendait des raisonnements”, Catalogue de la plupart des écrivains français qui ont paru dans le siècle de Louis XIV, 1756, ien Montesquieu - Mémoire de la critique, éd. C. Volpilhac-Auger, Paris, PUPS, 2003, pp. 293-294, p. 294 (todos los textos proceden de esta edición) – “laberinto sin hilo”, “ningún método”, “colección de ocurrencias”, “Michel Montaigne es legislador”, L’A, B, C, ou dialogues entre A, B, C, 1768, p. 463-475, p. 464, en adelante abreviado como ABC – “todo el mundo está convencido que este libro adolece de método ”, “Leyes (espíritu de las)” en Questions sur l’Encyclopédie, 1771, pp. 477-489, p. 488, en adelante abreviado como LQE – nada, sin embargo, acerca del método, en el Commentaire sur l’Esprit des lois, 1777, pp. 499-534, que contiene un apartado titulado específicamente “Climat”, pp. 529-532, abreviado como CEL. En cuanto al artículo “Climat” de Questions sur l’Encyclopédie alude a Montesquieu a través de la Encyclopédie, pero sin abundar en la crítica que a menudo se le hizo de “faire tout dépendre du climat”, como d’Alembert señalaba defendiendo a Montesquieu, cf. la Anotación de Olivier Ferret, Artículo “Climat”, Œuvres complètes, Oxford, Voltaire Foundation, tomo 40, 2009, pp. 128-136, p. 128 para la primera nota, abreviado como CQE. Es, pues, un artículo mucho menos anti-Montesquieu que todo lo recién mencionado, escrito probablemente en la primavera de 1770 por Olivier Ferret. Las Questions son una obra considerable en 9 volúmenes, aparecidas de 1770 à 1774. La Encyclopédie contiene dos artículos titulados “Climat”, uno de d’Alembert de naturaleza geográfica, otro de Venel de naturaleza médica.
49 LQE, p. 480 entre otras.
50 ABC, p. 467 y CEL, XXXVII, p. 521.
51 ABC, p. 468
52 ABC, p. 467 y CEL, p. 508. André du Ryer realiza la primera traducción en 1647, que se fue reeditando hasta 1775 y que estuvo en el origen de otras numerosas traducciones. La primera traducción occidental es de Robert de Kenton, en latín, en 1143. La primera en lengua “vulgar” fue la del italiano Andrea Arrivabene en 1547 y la primera “moderna”, si se puede decir esto, fue la de Sale en 1734, repetida por Savary en 1751, y después en alemán por Boysen en 1773. Francia lee sobre todo a Du Ryer y más tarde a Savary. Montesquieu poseía en su biblioteca de La Brède la versión de Du Ryer (sin fecha) y la de Arrivabene de 1547, Catalogue de la Bibliothèque de Montesquieu à La Brède, edición citada, respectivamente en Nos 585 et 584, p. 95. Pero debemos recordar que, para Voltaire, los turcos están en Europa, ya que, a la observación de Montesquieu “En Europe les empires n’ont jamais pu subsister” (EL, XVII), responde que “Cependant l’empire romain s’y est maintenu cinq cents ans, et l’empire turc y domine depuis l’an 1453”, LQE. La disputa se refiere tanto a la inclusión de los turcos en Europa así como sobre el imperio.
53 Adviértase que Hume en su carta a Montesquieu sobre el Esprit des lois aprueba de hecho la venalidad: “Tous ces déclamateurs qui sont en France exercent leur rhétorique contre la vénalité des charges, dont vous parlez dans le même chapitre; mais vous en jugez sur des principes plus vrais et plus profonds”, Carta de Hume a Montesquieu del 10 abril de 1749, en Montesquieu, Ouvres complètes, ed. André Masson, París, Nagel, 1950-1955, 3 tomos, tomo 3, p. 1218.
54 LQE, p. 478.
55 LQE, p. 482.
56 ABC, pp. 465-466.
57 “Lorsque les Perses étaient les maîtres de l’Asie, ils permettaient à ceux qui amèneraient de l’eau de fontaine en quelque lieu qui n’aurait point encore été arrosé, d’en jouir pendant cinq générations; et comme ils ont quantité de ruisseaux du mont Taurus, ils n’épargnèrent aucune dépense pour en faire venir de l’eau”, EL, XVIII. ¿Es este el discurso de alguien que ignora que hay ríos y montañas en Persia? De Jenofonte, cf. HPG, I, p. 233 y por su papel en la concepción de una finalidad de la naturaleza que tuvo su importancia para los estoicos (Balbus, Cicerón), pp. 92-95. Montesquieu tenía en su biblioteca al menos los comentarios de Raffaello Maffei, dice Volaterranus, Economicus de Jenofonte, Catalogue de la Bibliothèque de Montesquieu à La Brède, edición citada, N° 2649 (1552), p. 326 et N° 2727 (1544), p. 336.
58 LQE, p. 485.
59 Ibid.
60 EL, tomo 1, XVI, 4, p. 283 (y no el XVI, 15, como dice Voltaire: o les ediciones cambian entre la princeps de 1748 y la póstuma de 1758, o yerra Voltaire)
61 ABC, p. 468.
62 LQE, p. 489 y ABC, p. 468 respectivamente.
63 CEL, V, p. 503. La construcción del “Comentario” de Voltaire por pequeños capítulos numerados pretende dar orden en un desorden tan recurrente por naturaleza, lo que sólo puede contaminar la exposición volteriana aun a pesar de ella. Esta es una estrategia retórica de de Voltaire, que él utiliza con moderación concertada, lo que le permite jugar al ved cuánto desorden hay y cómo no se le puede contener en absoluto.
64 Cf. la anotación de Olivier Ferret ya citada en el artículo “Climat”, CQE, pp. 128-136. Voltaire defiende a Montesquieu contra la “Infâme”, pp. 130-131, y Olivier Ferret señala que en su ejemplar personal del Esprit des lois, hay un marcador XIV, 10 que dice “prohibition du vin. Loi de climat”, en la que Voltaire anota esta expresión de Montesquieu “ley sobre el clima”.
65 CQE, p. 133.
66 EL, tomo 1, Prefacio, § 3, p. 5.
67 CQE, p. 132 y p. 136 respectivamente.
68 Esta es la razón por la que Montesquieu mostrará la potencialidad de una evolución histórica y, por tanto, la hipótesis de una razón histórica incluso en los países que parecen destinados a lo inmutable. India, China y Persia. Me refiero a mi artículo “L’Europe et son autre dans l’Esprit des lois”, L’Europe de Montesquieu, Actes du Colloque de Gênes (26-29 mai 1993), Cahiers Montesquieu, N° 2, eds. Alberto Postigliola y Maria Grazia Bottaro Palumbo, Napoli/Paris/Oxford, Liguori/Universitas/Voltaire Foundation, 1995, pp. 309-328.
69 LQE, 1771, p. 486.
70 CEL, 1777, p. 529. Este parágrafo está precedido de un parágrafo estrictamente idéntico al citado en la Nota 409 de Questions sur l’Encyclopédie.
71 “[…] ce fut lui, incontestablement, qui au public cultivé de son siècle imposa la conviction que les “lois féodales” caractérisèrent un moment de l’histoire”, La Société féodale, Paris, Albin Michel, 1982 (1939/1940), “Introducción”, p. 12, a partir de la edición electrónica de Pierre Palpant, revisado por Jean-Marie Tremblay. Sobre esta cuestión cf. Elisabeth Magnou-Nortier “Les lois féodales et la société d’après Montesquieu et Marc Bloch”, Revue historique, abril-junio 1993, pp. 321-360 y Céline Spector, “Féodalité”, Dictionnaire électronique Montesquieu. Marc Bloch elimina “feudalidad”, como Montesquieu, ya que encuentra el término “demasiado abstracto”, y habla de “sociedad feudal”.
72 No es sorprendente, por tanto, ver a Hegel, quien fue precisamente el pensador de la identidad entre el saber y el método, sostener a Montesquieu contra Herder por ejemplo y alabar su trabajo: “De cette manière la méthode n’est pas une forme extérieure, elle est l’âme et le concept du contenu […]”, Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé, trad. Maurice de Gandillac, Paris, Gallimard, 2004 (1990), Primera parte “La science de la logique”, § ٢٤٣, p. ٢٣٣. En defensa de Montesquieu, cf. Des différentes manières de traiter du droit naturel, trad. Bernard Bourgeois, Paris, Vrin, 1972, citado en La Philosophie de l’histoire, ed. Myriam Bienenstock, Paris, LGF / La Pochothèque, 2009, Dossier “Herder et Montesquieu”, pp. 547-549.
73 Así, y sin dar aquí demasiados detalles, cuando Montesquieu, al tratar del origen de la esclavitud, cita de Lopez de Gama el gesto de los habitantes de Santa Marta depositando caracoles y saltamontes para los españoles, sus conquistadores, se equivoca sobre la cita o sobre el origen histórico de la esclavitud si se admite que era eso lo que este gesto quería mostrar (mas sólo es una referencia, no un argumento), pero está mucho más cerca de un razonamiento antropológico que vería al vencedor confundiendo alteridad y barbarie, y participando así del menosprecio por los vencidos y, in fine, de su reducción a la esclavitud. Para la crítica de Voltaire, cf. LQE, p. 482. Se trata de una filología estricta, pero precipitada, que pierde de vista las mediaciones. Voltaire “literaliza” el discurso de Montesquieu eliminándole toda profundidad.
74 Habría que examinar, entre otras, la posición de Voltaire sobre la India y compararla con la de Montesquieu. Voltaire critica el “candor de las costumbres” que M. ve en la India (CEL, “Du climat”, p. ٥٣٠), pero está muy interesado en la India a partir de 1740 y señalará el vínculo de la India con el clima en varios puntos: “La nature du climat seconda cette loi [le végétarisme], ou plutôt en fut l’origine: une atmosphère brûlante exige une nourriture rafraîchissante, et inspire de l’horreur pour la coutume d’engloutir des cadavres dans nos entrailles”, artículo “Brachmanes, Brames”, Questions sur l’Encyclopédie, ed. L. Moland, Paris, Garnier, 1877-1885, tomo 18, p. 35, en Renan Larue, “Le végétarisme dans l’œuvre de Voltaire”, DHS, La Découverte, N° 40, 2010, pp. 19-34, citado en la Nota 32, p. 27. Por tanto, también hay una “teoría de los climas” en Voltaire, pero digamos que es de una perímetro más restringido.
75 Es bien sabido que Voltaire escribió lo contrario de Montesquieu – “je le prends pour mon guide, non pour mon adversaire”, CEL, p. ٥٢٩ –, pero se mantiene la palabra, a condición de no asociar, en el espíritu de Voltaire, a Montesquieu con los jesuitas o los jansenistas. Digamos que el “rival” contiene un “adversario” en un plano diferente al de los habituales “adversarios” de Voltaire. Y un rival puede resultar un adversario más formidable que un enemigo.
76 CQE, p. 131. Olivier Ferret señala por otro lado que lo que dijo Voltaire sobre Julien es filológicamente falso, cf. Nota 14, p. 131, pero no es ésta aquí la cuestión.
77 CQE, p. 132.
78 “L’illustre auteur croit que les religions dépendent du climat. Je pense avec lui que les rites en dépendent entièrement”, CEL, “Climat”, p. ٥٣١. Vemos que Voltaire marca un hiato entre “religión” y “ritos”, entre pensar y creer: está de acuerdo con Montesquieu sobre los ritos, pero respecto de la religión el espacio queda abierto.
79 ABC, p. 468.
80 EL, tomo 1, XV, 19, p. 279.
81 Ibid.
82 Ibid.
83 EL, tomo 1, I, 3, p. 13.
84 Cf. EL, tomo 1, XVI, 4, p. 283.
85 Catherine Larrère, “Les typologies des gouvernements chez Montesquieu”, Etudes sur le XVIIIe siècle, Clermont-Ferrand, Textes et Documents, Association des Publications de la Faculté des Lettres, 1979, pp. 87-103.
86 Para esta noción de “transacción”, cf. mis dos artículos citados.
87 De l’Esprit des lois, edición citada, tomo 1, Livre XVIII, “Des lois dans le rapport qu’elles ont avec la nature du terrain”, Capítulo VII, “Des ouvrages des hommes” pp. 306-307.
88 Catherine y Raphaël Larrère, Du bon usage de la nature - Pour une philosophie de l’environnement, París, Aubier, 1997, p. 91 – “La nature ainsi envisagée n’est pas un matériau inerte, un réservoir de “choses” à notre disposition, elle est la terre, notre “demeure” dit Montesquieu [...] Oikós en grec”, ibid.
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